mardi 8 novembre 2011

Son Excellence Eugène Rougon - Résumé

Son Excellence Eugène Rougon est un roman centré sur l’aîné de la famille Rougon : Eugène. Personnage mystérieux, dont il est déjà fait allusion dans La Fortune des Rougon et La Conquête de Plassans. Il habite à Paris, il semble très proche de l’Empereur et il tire les ficelles de la vie politique locale de Plassans.

Nous apprenons assez rapidement qu’Eugène Rougon est le président du Conseil d’Etat. Il s’agit d’un organe dont les membres sont nommés directement par l’Empereur et dont le rôle est de préparer les lois. Le livre s’ouvre sur le jour au Eugène Rougon se retire de la vie politique. Il quitte son poste, officiellement pour des raisons de santé, mais en réalité il est désavoué par l’Empereur.

Nous faisons ensuite connaissance avec sa « bande ». Il s’agit d’ « amis », qu’Eugène affectionne, mais qui donnent l’impression de n’être là que pour profiter de son pouvoir. Ensuite, Zola présente ensuite le personnage de Clorinde Balbi. Il s’agit d’une belle italienne dont Eugène ferait bien sa maîtresse. Clorinde est également attiré par Eugène, mais plutôt dans l’optique de se marier avec lui. Eugène va donc lutter contre cette attirance en organisant le mariage de Clorinde avec un très bon ami à lui. Eugène va également se marier de son côté. Clorinde jurera de se venger d’Eugène.

Puis, alors que Rougon songeait à partir faire de la politique dans le département des Landes, l’Empereur lui fait signe de rester à Paris. Peu de temps après, à la suite d’un attentat manqué contre l’Empereur et d’un changement de gouvernement, il est nommé ministre de l’Intérieur. Il remonte donc sur le devant de la scène et en fait bénéficier de nouveau sa « bande ». Mais assez rapidement, Eugène est isolé en tant que ministre. Un jour, il envoie sa démission à l’Empereur avec l’espoir qu’elle sera refusée et que cela le renforcera. Mais Clorinde, devenue la maîtresse de l’Empereur va le convaincre de laisser partir Eugène. Elle tient sa vengeance.

La fin de roman se situe trois années plus tard, avec Eugène Rougon qui réussit une nouvelle fois à rebondir. Il est de nouveau nommé ministre. La conclusion du roman sera cette dernière phrase de Clorinde Balbi : « Vous êtes tout de même d’une jolie force, vous. »

Retrouvez mon avis ici.

3 commentaires:

  1. En effet, j'ai perdu le rythme, il faut que je m'y remette ;)
    Et merci pour la visite sur mon blog ;)

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  2. Qu'est ce qu'elle veut dire en disant cette dernière phrase ? "Vous êtes tout de même d'une jolie force vous "

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  3. Je crois que Clorinde veut dire que le pouvoir, pour elle, c'est un aphrodisiaque...

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