mardi 13 décembre 2011

L'Assommoir - Résumé

Le roman commence alors que Gervaise Macquart et Auguste Lantier vienne d’arriver de Plassans à Paris. Enfin, ils ne viennent pas juste d’arriver : ils ont eu le temps de manger leur économies et maintenant ils n’ont plus rien. C’est la nuit, Gervaise est seule dans un hôtel miteux avec ses deux enfants qui dorment. Elle attend Lantier, qui est resté faire la fête. En réalité, il va la tromper avec une autre femme. Il rentrera seulement au petit matin, pour faire sa valise et partir définitivement. Gervaise apprendra son départ alors qu’elle est au lavoir. Il s’ensuivra la fameuse scène de la bataille du lavoir, où Gervaise se bat avec une femme, jusqu’au sang. « Les forces décuplées, elle [Gervaise] saisit Virginie par la taille, la plia, lui colla la figure contre les dalles, les reins en l’air ; et, malgré les secousses, elle lui releva les jupes, largement. […] Puis le battoir levé, elle se mit à battre… A chaque tape, une bande rouge marbrait sa peau blanche. » (Chapitre 1).

Lantier parti, Gervaise va très vite se marier avec Coupeau, un ouvrier qui monte des toitures en zinc sur les nouveaux bâtiments. Coupeau veut présenter Gervaise à sa sœur et à son beau-frère : Les Lorilleux. L’accueil est plus que froid. Les Lorilleux vont s’avérer être des gens radins, très égocentriques, très moqueurs, peu sympathiques en particulier avec Gervaise.

Le ménage vit relativement heureux, dans un premier temps. Ils arrivent même à épargner un peu d’argent. Il donne naissance à une fille : Nana. Mais un jour, tout bascule. Coupeau, qui travaillait sur un chantier, tombe du toit. S’ensuit une convalescence de six mois pendant laquelle ils vont être obligés de dépenser l’argent qu’ils ont économisé. Au bout des six mois, Coupeau pourrait retravailler, mais il n’arrive pas. Il a trop de rancœur contre « les bourgeois » qui laissent les pauvres ouvriers prendre des risques sur les chantiers. « Eux pas bêtes, les bourgeois ! ils vous envoyaient à la mort, bien trop poltrons pour se risquer sur une échelle ». (Chapitre 4). Malgré le manque d’argent, Gervaise se décide à ouvrir sa propre blanchisserie, en empruntant à leur ancien voisin.

Les années passent, relativement heureuses. La boutique de Gervaise marche bien. Elle est reconnue comme faisant du bon travail par le quartier. Elle emploie plusieurs ouvrières. Par contre, Coupeau buvant beaucoup, le ménage n’arrive pas à faire des économies ni même à rembourser leur emprunt.

Puis, Lantier l’ex de Gervaise va refaire son apparition dans le quartier. C’est un homme courtois et plaisant, en particulier vis-à-vis des femmes. Il est très bien accepté par tout le monde. Coupeau et Lantier vont finir par devenir amis. Un jour, Lantier va dire qu’il cherche un logement dans le quartier et Coupeau va lui proposer de prendre une chambre dans leur maison. A la base, c’est pour que Lantier puisse voir plus souvent son fils cadet, Etienne. Mais celui-ci ne tarde pas à quitter la maison et Lantier reste. Coupeau est maintenant très alcoolique. Il est imbibé d’alcool du matin au soir et ne décuve jamais. Lantier en profite pour re-coucher avec Gervaise.

Gervaise a beaucoup de mal à subvenir aux besoins de Lantier et de Coupeau. Car Lantier ne paye rien, même pas un loyer. La qualité de sa blanchisserie de dégrade. Elle va finir par perdre ses clients un à un. Ne pouvant plus payer les loyers de la boutique, le ménage va déménager avec Nana dans une chambre miteuse, au sixième étage. Leur dernière belle journée est la communion de Nana. Mais après, ils vont petit à petit sombrer dans une profonde déchéance. Coupeau va faire des cures à Sainte-Anne. Gervaise elle-même commence à boire.

Les conditions de vie de Coupeau et Gervaise se dégradent et ils sombrent peu à peu dans la misère. Ils vendent leur meubles, ne peuvent plus se chauffer l’hiver et ne mangent pas à tous les repas. Gervaise va essayer de demander de l’argent aux Lorilleux. Elle sera bien reçue. « Ah ! pour le coup, les Lorilleux ne la retinrent pas ! Bon voyage, du diable s’ils lui ouvraient encore ! Ils avaient assez vu sa figure, ils ne voulaient pas chez eux de la misère des autres, quand cette misère était méritée ». Gervaise va même aller jusqu’à tenter de se prostituer, mais personne ne voudra d’elle.

Puis, Coupeau va mourir lors d’un de ses séjours à Sainte-Anne. Gervaise sera finalement expropriée et mourra sous un escalier. On ne la trouvera que deux jours plus tard.

Vous trouverez mon avis ici.

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