Ce livre, le quatrième tome de la série Les Rougon Macquart, tourne autour de François Mouret et de sa femme Marthe. Il raconte comment l’abbé Faujas, aidé en sous-main par Félicité Rougon, va faire basculer politiquement Plassans dans le camp de l’Empereur.
Au début de l’histoire, Mouret loue une chambre de sa maison à l’abbé Faujas et à sa mère. L’abbé est très discret, Mouret le guette, mais ne l’aperçoit jamais. Il commence par gagner la confiance des Mouret. Puis, le succès de l’Œuvre de la Vierge va lui donner un réel crédit. Il s’agit d’un établissement pour jeunes filles, ouvert dans la journée afin qu’elles ne soient pas livrées à elles-même pendant que leurs parents travaillent.
Marthe, de son côté, commence alors à devenir dévote. Puis, elle va être de plus en plus attirée par l’abbé. Une habitante de Plassans ira même jusqu’à les soupçonner d’avoir une liaison. Les enfants des Mouret vont progressivement quitter la maison : d’abord Octave, puis Serge et enfin Désirée. Puis, peu à peu, Marthe est atteinte d’hallucinations, elle a la phobie d’être battue par son mari. Elle va jusqu’à s’auto mutiler. Et comme tout le monde pense que c’est Mouret qui la bat, c’est lui qui va être envoyé à l’asile.
Enfin, les élections législatives ont lieu. Le candidat officiel, soutenu en sous-main par l’abbé Faujas gagne largement. Le triomphe de l’abbé Faujas est complet, mais Marthe commence réellement à le gêner. Marthe est réellement tombée amoureuse de lui. Voyant qu’il n’acceptera jamais une liaison, elle part sur un coup de tête, rendre visite à François dans la maison d’aliénés.
La fin du roman est assez terrible. Marthe va mourir d’une maladie pulmonaire pendant que François s’échappe et va incendier sa maison. Il mourra dans l’incendie ainsi que l’abbé Faujas.
Vous trouverez mes impressions dans un second post.
Une bien belle démonstration de Zola du jeu politique aidé par l'église
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