Autrefois, l’équivalent du Marché d’Intérêt National de Rungis était situé en plein Paris, dans le quartier des Halles. C’est cette ambiance qui est décrite dans Le Ventre de Paris. Zola y décrit le travail des poissonniers, des bouchers, des charcutiers, des primeurs, des fleuristes. Tout un monde de commençants, qui travaillent dans cette grande fourmilière.
Le roman s’ouvre une nuit, au milieu des voitures de maraîchers qui se rendent à Paris. Florent, un républicain qui a été capturé suite au coup d’Etat et qui a ensuite été envoyé au bagne, s’est échappé et revient. Il va faire retrouver son frère un charcutier des Halles. Il sera même hébergée par lui et par sa femme Lisa Macquart.
Florent, au départ, ne voulais pas travailler. Il n’a pas les mêmes idées politiques que le pouvoir en place et donc il ne veut pas se fatiguer pour l’Empire. « Je me suis juré de ne rien accepter de l’Empire. » (chapitre 2). Ses idées sont diamétralement opposées à celles de Lisa qui pense que tout le monde doit travailler pour gagner son pain. « Et puis, l’empereur, n’est pas un méchant homme, mon cher. » Lisa va donc insister et Florent va finir par accepter, à contrecœur, un poste d’inspecteur à la marée.
Huit mois se passent ainsi. Zola nous décrit les rivalités entre les marchands des Halles, le café où Florent et d’autres républicains se retrouvent le soir, les orphelins des Halles... Peu à peu, les idées républicaines et même révolutionnaires de Florent commence à être connues. Lisa s’inquiète donc pour la réputation de son commerce. Un jour, elle va se demander si elle a le droit, moralement, d’aller fouiller dans sa chambre pour en avoir le cœur net. Un prête lui dira « qu’une âme juste avait le droit, le devoir même d’empêcher le mal, quitte à employer les moyens nécessaires au triomphe du bien. » (chapitre 5). Elle va donc, sans scrupule, aller regarder. Elle va trouver des plans assez détaillées de préparation d’une révolution. Lisa va voir le danger que cela représente pour son commerce : « elle vit ces hommes, […] voler les saucisses et les andouilles de l’étalage. ». Finalement, elle se décide à aller à la préfecture pour dénoncer Florent. Là, elle se rend compte qu’il est en fait connu des service de police depuis son débarquement au Havre. Il était filé, et tout le monde l’avait déjà dénoncé : les commères du quartier, des employés de Lisa… Quelques jours après, Florent sera arrêté par les gendarmes et de nouveau déporté à Cayenne.
Si vous voulez revivre l'ambiance d'un énorme marché alimentaire et suivre une intrigue politique, lisez Le Ventre de Paris. Vous pouvez retrouver mon avis ici.
Très bon résumé, Merci.
RépondreSupprimerMerci, un résumé par chapitre serait encore mieux.
RépondreSupprimerMerci pour ce résumé je trouve que du chapitre 2 au chapitre 5 passe assez vite dans ce résumé
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